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Une Comédie musicale écrite par Yves Coudray
sur une idée et dans une mise en scène de Caroline Loeb
avec Edwige Bourdy et Benoît Urbain.


Arlette a du talent… beaucoup.  Arlette a des envies… beaucoup.
Arlette n’a pas de boulot… du tout.
Ce soir, elle doit auditionner pour un grand producteur, afin de décrocher (enfin) le rôle de sa vie. Elle est super douée. Il est super en retard.

Durant une heure, drôle, exubérante, mais aussi fragile et émouvante, accompagnée de son pianiste complice, elle nous montrera l’étendue de sa palette de chanteuse, danseuse et comédienne : de la Traviata à Funny-Girl en passant par Marilyn Monroe. Tour à tour bouleversante et burlesque, Arlette, digne des plus grandes artistes du music-hall et de la comédie musicale, est ce que cherchent tous les producteurs :


L’Oiseau Rare !

Revue de Presse :

LE FIGARO.FR   Culture
La soprano Edwige Bourdy s'envole

Edwige Bourdy dans un spectacle drôle et émouvant.

AVIGNON (OFF)
Elle est « L'Oiseau rare » imaginé par Yves Coudray et Caroline Loeb.
Sur scène, elle paraît 20 ans. Mais elle en a un peu plus : son fils Quentin, 18 ans, vient d'avoir son bac. Edwige Bourdy n'est pas une inconnue. Et c'est du côté du lyrique que critiques et amateurs connaissent cette jolie femme, fine et vive. Un regard chaud, un grand sourire, un visage bien architecturé, une très légère pointe d'accent qui rappelle qu'elle est née et a grandi à Villefranche-de-Rouergue. « À quatre ans, j'étais sur les planches ! », confie-t-elle aujourd'hui, presque étonnée par l'accueil du public qui l'applaudit debout à l'issue de L'Oiseau rare. Elle est accompagnée au piano par l'épatant Gilles Baissette qui signe les arrangements.
« Comme certains enfants, j'avais une voix juste. J'aimais instinctivement le spectacle. Mes parents tenaient un restaurant et j'ai appris là à aimer le contact avec le public. J'ai reçu un premier prix lors d'un petit concours. Étienne Bourès, ancien répétiteur à Mogador, m'a donné mes premières leçons de piano et m'a appris à aimer tous les styles. J'ai fait de la danse, pris des cours de chant avec Berthe Monmart, et à 19 ans, juste après mon bac, j'ai intégré le conservatoire de Toulouse. » Et là, gourmande, elle glisse : « C'est là que le virus m'a prise... » 

Une grande actrice
Elle passe ensuite au conservatoire de Marseille puis intègre l'école d'art lyrique de l'Opéra de Paris. Ses copains de classe sont Roberto Alagna et Natalie Dessay. Simone Féjard chef de chant, la marque. Elle connaît ses premiers engagements dans des productions prestigieuses. Chefs et metteurs en scène apprécient son tempérament, sa forte présence en scène. Gardiner ou Jacobs, Martinoty ou Lavelli et puis aussi Mireille Larroche. « J'aime beaucoup le travail à la Péniche Opéra et j'aime aussi tous les styles, du baroque au contemporain. » Sans renoncer en rien au grand art lyrique, cette soprano qui est aussi une grande actrice a notamment joué avec bonheur quinze rôles dans La Belle lurette de Vincent Bouchot et ses Cantates de bistrot d'après Gourio. À Avignon, off, à la Mirande puis au Bourg-Neuf, elle a chanté Marie Dubas. Cet été, Yves Coudray a écrit pour elle L'Oiseau rare, histoire d'une chanteuse qui passe une audition. Caroline Loeb la met en scène avec finesse et malice. C'est éblouissant, drôle et émouvant. Elle est époustouflante et donc à découvrir d'urgence !
Eric Manas / LDD

 

LES TROIS COUPS
L’Oiseau Rare : Un arc-en-ciel d’émotions

Les tracts, cette fois-ci, disaient la vérité : dans cette jolie salle de La Luna-Buffon nichait bien un oiseau rare. Oiseau dont j’avais découvert son ancienne cachette, l’année dernière, au Théâtre du Bourg-Neuf dans « Marie Dubas de haut en bas ». En fait, ce bel oiseau chatoyant se révèle carrément exceptionnel. L’histoire est simple et efficace. Car la dramaturgie, remarquable travail de Caroline Loeb et d’Yves Coudray existe : ce n’est pas un simple tour de chant.

Arlette (Edwige Bourdy) doit auditionner ce soir devant un grand producteur.
Elle a besoin de décrocher ce contrat, Arlette. Elle est sans boulot, donc sans argent. Elle galère sec, quoi. Et, apparemment, depuis longtemps. Parce qu’elle a pas de talent ? Oh, non !
Plutôt parce qu’elle a une grande gueule et que, sa formidable franchise aidant, elle y met pas les formes. C’est une pipelette de ses enthousiasmes ou de ses déceptions, cette femme-là. Forcément, dans ce monde de faux-culs, ça agace. Bref, c’est un peu son quitte ou double, à Arlette. Edwige Bourdy maîtrise ce spectacle taillé à sa démesure de bout en bout. Elle s’ébroue dans cet hommage au music-hall et à la comédie musicale comme un poisson dans l’eau. Cette soprano lyrique fait feu de mille voix, embrase le répertoire, brûle le plateau et chauffe le public. Elle dompte la scène du fouet de son charme. Immense. Et elle séduit autant par son sens de l’humour que par la tendresse de son cœur. Elle est capable de nous faire pleurer en racontant, par exemple, le marathon humiliant des auditions ratées, qui poissent toute la peau d’amertume. Mais elle est tout aussi capable de nous faire rire. Car elle a l’humour tatoué sur l’épiderme. C’est un arc-en-ciel d’émotions, la Bourdy. La scène de théâtre, c’est là qu’elle est née.
La mise en scène, la direction d’acteur et les lumières de Caroline Loeb ont l’intelligence suprême de coudre à la main un écrin moelleux et solide au bijou Edwige Bourdy, qui peut briller ainsi de tout son éclat.

Vincent Cambier
LES TROIS COUPS

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RUE DU THEATRE

L’Oiseau rare
- Talent rare

Jonglant des émotions comme des situations, Edwige Bourdy étourdit la scène. Et offre à son public un surprenant spectacle de music hall où strass et paillettes sont remplacés par les larmes et le rire. Simple et éblouissante.

Arlette a la scène dans le sang, le chant dans le cœur et du talent à revendre. Mais Arlette n’a pas de chance et à l’éprouvant exercice des auditions, personne n’a jamais voulu lui en laisser une. Ni grande, ni petite. Et les « merci, mademoiselle, on vous rappellera » ou autres « au suivant ! » ont presque eu raison de ses rêves. Presque seulement. Et cet après-midi, elle s’offre une dernière chance. La toute dernière…  Mais le producteur tarde à arriver. Alors, en l’attendant, de rêves en confidences, elle se livre au pianiste du lieu. Lui contant la valse de ses auditions, elle lui offre la magie de son éventail de talents.

Et Edwige Bourdy est éblouissante dans ce rôle de femme drôle et fragile, virtuose et chancelante. Un rôle taillé à son incomparable mesure, qui lui va, forcément, comme un gant. Maitrisant parfaitement la technique vocale, la comédienne excelle aussi bien dans le répertoire classique que dans la variété. Et dans l’art de la comédie. Edwige Bourdy, c’est une comédie musicale à elle toute seule. Elle chante à vous donner le frisson, raconte la vie d’Arlette comme si elle parlait de la sienne. Et qu’importent que les mots soient ceux d’Aznavour, les siens ou ceux de Yves Coudray. Ils sont siens.

Adorable en Betty Boop, désopilante en Catherine Ringer et Madonna ou émouvante à en pleurer en Dalida. LA Bourdy démonte la mécanique d’un show-biz broyeur de talent et en fait un bouquet d’émotions qu’elle offre en toute simplicité à son public. Notamment grâce à la musicale complicité de Gilles Baissette. Pour un spectacle qu’ils tissent tous deux avec talent. Du rire aux larmes et des larmes au rire.
Enivrant...


Karine PROST
www.ruedutheatre.info

THEATROTHEQUE

Arlette a du talent... beaucoup. Arlette a des envies... beaucoup. Arlette n’a pas de boulot... du tout.
Arlette, une jeune artiste chanteuse provinciale, se rend à une énième audition, sans plus y croire, et se confie au pianiste en attendant le producteur. Se noue alors entre les deux personnages une complicité qui va amener Arlette à ouvrir son cœur et montrer sans s’en rendre compte la plus belle palette de son répertoire : du Mariage de Figaro à Funny Girl, en passant par Marilyn Monrœ ou les Rita Mitsouko.

Quand une géniale "touche à tout", chanteuse, metteur en scène, comédienne (Caroline Lœb) et une étonnante soprano aux multiples facettes (Edwige Bourdy) se rencontrent, elles nous offrent un magnifique hommage au music-hall et à la comédie musicale. Un délicieux break musical entre deux pièces de théâtre en Avignon

Samuel Guillemin


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